Ray Charles

Ray Charles

Il est né en 1930, dans une famille misérable d’Albany en Georgie, avant de déménager pour Greenville, en Floride. Son père va quitter très tôt le domicile conjugal, avant même que Ray Charles ne deviennent aveugle. Il va également voir son jeune frère se noyer dans un baquet. Ray Charles n’était pas aveugle de naissance, avant sa maladie, jusqu’à l’âge de 7 ans, il connut les couleurs du Sud profond. En 1945, sa mère meurt (et son père un an plus tard). Il avait appris la lecture en braille, la musique, et le métier de vannier. Ainsi à 15 ans, sans famille sans repères, l’orphelin part en quête du monde. Sa mère lui avait appris de ne jamais mendier, et il prend la route comme musicien. 
Après quelques années de galère le succès ne le quittera plus. Ses producteurs (Atlantic) le gratifient d’un surnom flatteur The Genius (« le génie »). Il a lancé à l’instinct à partir des années 1950 la soul music La première fois qu’on entendit Ray Charles en France, c’était au festival d’Antibes-Juan-les-Pins, en été 1960. A partir de 1965, il va revenir chaque année en France et dans des salles de plus en plus grande.

 

Chanteur, pianiste, organiste, saxophoniste et compositeur et chef d’orchestre américain né à Albanie en Géorgie. Atteint de cécité totale à six ans, il apprend la musique dans un institut pour aveugle à San Augustine (Floride). En 1946, il fonde le Maxim Trio, qui se produit sans grand succès dans le sud des Etats-Unis, puis accompagne la chanteuse Ruth Brown. A partir de 1955, il devient très célèbre comme chanteur de blues et de rock, dirigeant un petit orchestre qui comprend, entre autres, Edgar Willis (basse), Joe Hunt, Philip Guilbeau et Marcus belgrave (trompettes), William Peeples (batterie), Dave Newman, Don Wikerson, Hank Crawford (saxophones) et un groupe de chanteuses, les Raelets, avec Margie Hendricks comme soliste. A partir de 1961, il est accompagné par un grand orchestre, se produit triomphalement pour la première fois en France au festival d’Antibes (1961), et poursuit une carrière de chanteur populaire, défrayant parfois la chronique des journaux en raison de ses démêlés avec la justice, qui l’accuse de s’adonner aux stupéfiants. Influencé à ses débuts par King Cole, Louis Jordan et Charles brown, c’est l’une des figures principales de l’art négro-américain, l’une des plus belles voix noires, au même titre que celles de Bessie Smith, Louis Armonstrong et Fats Waller. L’originalité de ses compositions provient d’un amalgame subtil entre le blues, le gospel et le rock and roll. Il les chante d’une voix déchirante, aux accents tourmentés et tragiques, qui remuent les cœur des foules, car il est doué d’un sens aigu de la pulsation et des effets incantatoires. A partir de 1960, son répertoire s’enrichit d’interprétations d romances où il se montre tout aussi émouvant, mais moins « jazzman » que dans ses œuvres. Il détermina, dès 1958, un retour au blues, la vogue de certaines danses, dont le twist, et fut l’inspirateur d’un grand nombre de chanteurs de toutes nationalités.
Surnommé « The Genius », il est aussi un excellent pianiste, influencé par King Cole, et un saxophoniste alto au style gracile et à la sonrité fluette. Ses conceptions d’instrumentiste conviennent parfaitement à l’orgue.

Enregistrements : Greebacks (1954), Hallelujah I love her so (1956), Mary Ann (1956), Yes indeed (1956), It’s all right (1956), Ain’t that love (1957), Lonely Avenue (1957), I got a wooman (à Newport, 1958), What’d I say (1959), Come rain or come shine (1959), Georgia on my mind (1960), I’m gonna move to the out-skirts of town (1961), In the evening (1962), Drifting blues (1965).
Dictionnaire 1967


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