Ravalement

Nom masculin
Terme de lutherie. L’origine de ce mot date de l’époque à laquelle on commença à étendre au grave et à l’aigu l’échelle du clavier qui, dans le clavecin, fut d’abord de quatre octaves, du do de basse, c’est-à-dire descendit ensuite d’une quinte pour s’élever d’une quarte, ce qui lui donna cinq octaves. Depuis que le piano a détrôné le clavecin, il n’y a plus eu de ravalement, mais en revanche on a fait beaucoup, peut-être beaucoup trop, de chemin en amont.
Dictionnaire de musique, C. Soullier, 1880

 

Le clavier ou système à ravalement est celui qui, au lieu de se borner à quatre octaves, comme le clavier ordinaire, s’étend à cinq, ajoutant une quinte au-dessous de l’ut d’en bas, une quarte au-dessous de l’ut d’en haut, et embrassant ainsi cinq octaves entre deux fa. Le mot ravalement vient des facteurs d’orgue et de clavecin, et il n’y a guère que ces instruments sur lesquels on puisse embrasser cinq octaves. Les instruments aigus passent même rarement l’ut d’en haut sans jouer faux, et l’accord des basses ne leur permet point de passer l’ut d’en bas.
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767


 

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