Position

Du latin ponere, positum, poser.
Nom féminin.
 

  • Lieu de la portée musicale où se place une note pour fixer le degré d’élévation qu’elle doit avoir.
  • Endroit où se pose la main sur la manche des instruments à manche, selon le ton et le développement des traits que l’on a à exécuter. Sur le violon on compte six positions. On dit : jouer à la 1ère, à la 2ème, à la 3ème, à la 4ème, à la 5ème, à la 6ème position. Dans les instruments à manche, on appelle démancher et démanchement l’action de changer la position naturelle de la main sur le manche, pour faciliter l’exécution d’un trait, d’un passage.

Dictionnaire d’instrumentation et d’orchestration, Rougnon, 1935


Lieu de la portée où est placée une note, pour fixer le degré d’élévation du son qu’elle représente. C’est aussi l’ordre dans lequel les sons d’un accord sont disposés au-dessus de la basse.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Sur les instruments à cordes et à manche, ce terme désigne le placement des 4 doigts de la main gauche sur la touche et l’étendue des sons qui peuvent être produits dans cette situation sans déplacer la main. Le nombre de positions peut aller au violon jusqu’à onze.

 

 s. f.
Lieu de la portée où est placée une note pour fixer le degré d’élévation du son qu’elle représente.
Les notes n’ont, par rapport aux lignes, que deux différentes positions ; savoir, sur une ligne ou dans un espace, et ces positions sont toujours alternatives lorsqu’on marche diatoniquement : c’est ensuite le lieu qu’occupe la ligne même ou l’espace dans la portée et par rapport à la clef qui détermine la véritable position de la note dans un clavier général.

On appelle aussi position dans la mesure le temps qui se marque en frappant, en baissant, ou posant la main, et qu’on nomme plus communément le frappé. (Voyez Thésis.)

Enfin l’on appelle position, dans le jeu des instruments à manche, le lieu où la main se pose sur le manche, selon le ton dans lequel on veut jouer. Quand on a la main tout au haut du manche contre le sillet, en sorte que l’index pose à un ton de la corde-à-jour, c’est la position naturelle. Quand on démanche, on compte les positions par les degrés diatoniques dont la main s’éloigne du sillet.
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767


 

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