Port de voix

  • 1. dans le chant vocal, il se produit de deux manières. Dans la première, on lie plusieurs sons d’égale valeur, procédant conjointement ou disjointement. Dans la seconde manière, qui a lieu entre deux notes disjointes, on fait glisser la voix sur la seconde par une liaison partant de la première en se portant vers la seconde et en l’anticipant. Le port de voix doit être exécuté par un coup de gosier moelleux, très lié et sans saccade.
  • 2. Les anciens clavecinistes avaient un ornement mélodique appelé port de voix et qui était une sorte d’appoggiature.

Dictionnaire de musique, P. Rougnon. 1935

 

C’est ce que les Italiens appellent portamento. Il y a deux manières de porter la voix ou les sons ; la première, lorsqu’on lie plusieurs sons d’égale valeur, qui procèdent par degrés conjoints ou disjoints ; la seconde se pratique entre deux sons qui forment un intervalle plus ou moins grand, et qui procèdent par degrés disjoints seulement. Elle consiste à faire glisser la voix promptement par une liaison fort légère, qui part de l’extrémité de la première des deux notes, pour passer à celle qui la suit, en l’anticipant.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

s. m.
Agrément du chant, lequel se marque par une petite note, appelée en italien appoggiatura, et se pratique en montant diatoniquement d’une note à celle qui la suit par un coup de gosier dont l’effet est marqué dans le Planche 5, figure 5.
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

 Passage effectué d’un son à un autre en franchissant d’un glissement léger de la voix l’intervalle qui les sépare.

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