Phase d’épuisement (stress)

Le troisième stade du syndrome général d’adaptation est la phase d’épuisement. Si l’individu subit une répétition chronique d’un agent stressant, il y a hyper-activation de l’axe corticotrope qui se traduit généralement par une augmentation de la taille de la surrénale, une involution du thymus responsable d’un affaiblissement du système immunitaire et par une ulcération de la muqueuse gastrique.
Lorsque les capacités sécrétoires en glucocorticoïdes sont épuisées, le taux de glucose s’abaisse, les cellules ne sont plus nourries convenablement et perdent de plus en plus de potassium. Cet effet retentit sur l’état physiologique du cœur, les vaisseaux, le rein… et la mort peut subvenir dans un état de collapsus général.
Cet effet a également des répercussions sur l’état mental de l’individu et peut conduire à divers troubles émotionnels et comportementaux. Dans ce cas de figure, le sujet n’a pas réussi à s’adapter, ses capacités d’ajustement biologique, neurobiologique et comportementale sont dépassées, il y a désadaptation. Il bascule alors dans la pathologie et ne peut pas revenir à un état physiologique normal par ses propres ressources.
Le Syndrome général d’adaptation est le syndrome décrit par Selye dans le cadre de la théorie du stress.
Voir : Syndrome général d’adaptation, phase d’alarme, phase de résistance, stress


 

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