Pharmacologie inverse

Pharmacologie de développement récent, qui résulte de l’isolement dans le génome de gènes identifiés par homologie avec d’autres gènes, ou à la suite de séquençages industriels sans sélection préalable, ces gènes exprimés dans les cellules pouvant les rendre sensibles à l’action de certaines substances, on en déduit qu’ils codent pour des enzymes ou des récepteurs pharmacologiquement actifs.
Cette branche de la pharmacologie suit donc une démarche qui va du gène à la fonction, alors que la pharmacologie moléculaire traditionnelle procédait de la fonction à la protéine puis au gène ; elle recherchait une protéine douée d’activité biologique dite pharmacologique, en se fondant sur l’effet de substances sur certaines cellules. Le biochimiste isolait la protéine et, par synthèse d’oligonucléotides basés sur la séquence, localisait le gène correspondant.
La pharmacologie inverse a ainsi identifié de nombreux sous-types de récepteurs, par exemple de la sérotonine (14 sous-types au lieu de 3 ou 4 attendu en pharmacologie classique) ou de la dopamine (7 au lieu des 2 connus), etc.
Bulletin de l’Académie nationale de médecine, décembre, N°9, 2010


 

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