Pernot (François-Alexandre)

Peintre de paysages, Paris, 332 rue saint Honoré, né à Vassy (Haute-Marne-) en 1793, élève de M. Bertin. Il a exposé au M. R. les tableaux ci-après : En 1819, Le pont de St. Maurice dans le Valais, Effet de lune, 5 p. (M. d. R.) (château de Fontainebleau) ; Vue du château de Joinville tel qu’il était en 1540, (d. d’O.). En 1822, Les fossés de Vincennes en 1815, 6 p. (M. d. R.) (château de Versailles) ; Paysage effet de neige, site de la Pologne, rappelant un trait de bienfaisance du roi Stanilas, 3 p. (S. d. A. d. A. de Lille) ; Vue d’un escalier qui conduit à l’église du Mont-Valère à Sion dans le Valais. EN 1824, Une vue rappelant un trait de bienfaisance du roi Stanislas, 3 p. (S. d. A. d. A. de Lille) ; Vue d’un escalier qui conduit à l’église du Mont-Valère à Sion dans le Valais. En 1824, Une vue prise dans les montagnes d’Écosse (duchesse de Berry), lithographiée par Deroy pour la collection de la galerie de cette princesse ; Marius sur les ruines de Carthage, paysage historique, 8 p. (M. le général Montailleur) ; La chapelle de Guillaume Tell sur le lac des quatre cantons, effet de l’une (duch. De Damas) ; Château de Bayard, effet de neige ; Château du sir Joinville, soleil couchant ; Vue de la vallée et du village de Domremy, patrie de Jeanne d’Arc (ces tab. à Mme la comtesse R. de D.). En 1827, Vue prise sur les bords du Rhin, dessin à la sépia ; Une vue d’Abbotsford résidence de sir alter Scott (M. Jordan) ; Une vue générale d’ Édimbourg et du palais d’Holy-Rood habité par Charles X, 4 p. 6 p. (M. le vicomte de la Rochefoucault). Depuis cette exp. Il a terminé Les vues pittoresques de l’Écosse, ouvrage composé de 60 dessins lit. Par divers artistes. M. Pernot a fait en 1818, 1820, 1823, 1824, 1826 et 1828, divers voyages en Suisse, dans les montagnes des Vosges, en Angleterre et en Écosse, en Belgique et sur les bords du Rhin, dans l’intérêt de l’art. Les diverses récompenses obtenues par cet artiste sont : une médaille d’or à l’exp. de 1822, une méd. d’argent à l’exp. de Lille, même année ; en 1825, une épingle de diamants qu’il a reçue de la part de Charles X, pour un des de la vue d’Édimbourg, la même année une méd. de bronze à l’exp. de Douai ; en 1828, une mention honorable à celle de Cambray. M. Pernot tient un atelier d’élèves et donne des leçons particulières.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834


 

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