Parinaud (syndrome de)

Syndrome associant une paralysie verticale du regard (impossibilité de lever les yeux) à une paralysie de la convergence. Il est dû à des lésions de la partie supérieure de tronc cérébral et de la commissure blanche postérieure (en particulier les tumeurs de cette région).

C’est une paralysie de l’élévation et de la convergence.

Ce syndrome peut être du à une tumeur de la région pinéale.
L’intégration des mouvements de verticalité est assurée par la formation réticulée paramédiane mésencéphalique située à proximité des noyaux du III et du IV. Une lésion bilatérale de cette région ou des voies supra-nucléaires d’origine corticale, entraîne une paralysie de la verticalité (Syndrome de Parinaud). Les paralysies de la verticalité d’origine supra-nucléaire respectent habituellement la verticalité réflexe et peuvent toucher de façon dissociée les mouvements de poursuite et les saccades volontaires. Il est également possible d’observer une paralysie isolée de l’élévation ou, plus rarement, de l’abaissement.
Paralysie des mouvements associés de la verticalité du regard, absolue (mouvements volontaires et automatico-réflexes) ou dissociée (mouvements volontaires), avec atteinte fréquente de la convergence.

On distingue les paralysies nucléaires et supra-nucléaires.

PARALYSIES NUCLEAIRES
Dans la forme unilatérale, une lésion pédonculaire paramédiane (en règle vasculaire), unilatérale, située à la hauteur du noyau du nerf moteur oculaire commun, détermine , du même côté une paralysie du nerf moteur oculaire commun qui n’est pas toujours complète, du côté opposé un strabisme inférieur de l’oeil avec impossibilité de dépasser la ligne médiane vers le haut.
Dans la forme bilatérale, les yeux ne peuvent se déplacer verticalement quel que soit le type du mouvement oculaire.
PARALYSIES SUPRA-NUCLEAIRES
Seuls les mouvements volontaires et de la poursuite verticaux sont altérés, les mouvements réflexes de la verticalité sont préservés, ce qui atteste de l’intégrité des noyaux et des fibres des nerfs moteurs oculaires communs.
Les paralysies de la verticalité peuvent être globales ou partielles, atteignant électivement les mouvements vers le haut, exceptionnellement vers le bas. Elles résultent de l’atteinte des formations réticulaires pédonculaires, situées près des noyaux des nerfs moteurs oculaires communs : ischémie pédonculaire par l’atteinte d’une artère paramédiane née du segment initial de l’artère cérébrale postérieure ; tumeurs, en particulier, pinéalomes ; maladie de Steele-Richardson.


 

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