Ostéochondrite primitive de hanche

Ostéochondrite primitive de hanche ou maladie de Legg Perthes Calv

Ostéochondrite fémorale supérieure

• C’est une maladie bénigne, entraînant des douleurs, habituellement discrètes, ainsi qu’une boiterie. (Mais attention, toute boiterie n’est pas synonyme d’ostéochondrite ; elle est fréquente chez le petit enfant).
• Elle atteint les enfants de 3 à 8 ans environ, surtout les garçons (huit fois sur dix). Habituellement, une seule hanche est atteinte. Dans quelques cas, l’autre peut être aussi, avec léger décalage dans le temps.
• L’origine de la maladie est d’ordre "vasculaire" : l’artère qui nourrit la tête fémorale se bouche (pour une raison inconnue), provoquant une destruction (nécrose) de la tête.
L’ostéochondrite n’est donc ni contagieuse ni héréditaire. Cette tête devient alors fragile, se fragmente et peut s’aplatir. Elle se réparera d’elle-même progressivement, dans tous les cas, mais l’intérêt du traitement est de conserver à la tête sa sphéricité pendant ce stade de fragilité. Toutes les méthodes concourent à ce but. En outre, la chirurgie peut accélérer ce cycle évolutif.
• La guérison s’obtient en un an environ, et cette période représente un handicap temporaire. Certaines formes (très bénignes) ne nécessitent même pas de traitement mais une simple surveillance.

Ostéochondroses ou ostéochondrites de croissance

Elle survient entre 4 et 10 ans avec une prédominance chez le garçon ; elle est le plus souvent unilatérale et son étio-pathogénie est probablement pluri-factorielle. Les circonstances diagnostiques sont une douleur de hanche ou du genou, une boiterie, une limitation des mouvements en abduction et en rotation.

Clinique
Les signes précoces :

  • déminéralisation péri-articulaire
  • élargissement des parties molles para-articulaires
  • noyau épiphysaire de petite taille et déplaçé latéralement : élargissement de la partie médiane de l’espace articulaire.

Secondairement apparait la fracture sous-chondrale sous la forme d’une ligne claire doublant le contour céphalique. A un stade avançé, le noyau épiphysaire est aplati, condensé, et fragmenté. La métaphyse est modifiée : col fémoral élargi et racourçi, lacunes métaphysaires (. Stade séquellaire : phénomènes de reconstruction et remodelage céphalique : coxa plana, coxa magna, col fémoral court et large. La déformation céphalique induit une incongruence articulaire et prédispose à la coxarthrose. Le pronostic fonctionnel est déterminé grâce à la classification de Catterall en fonction des signes radiologiques.

Examens complémentaires

  • Le diagnostic est radiologique. L’examen comparatif des 2 hanches est indispensable. Les radiographies standards (radiographie de face et de profil : incidence de Lauenstein)
  • L’IRM. L’examen associe des coupes coronales en pondération T1 et T2 intéressant les 2 hanches et des coupes sagittales en pondération T1 sur la hanche atteinte. L’IRM apprécie l’altération du noyau épiphysaire, l’aspect du cartilage céphalique et du col fémoral ainsi que l’existence d’un épanchement intra-articulaire.
  • La scanographie. Les coupes axiales intéressant les 2 hanches montrent des anomalies de densité au niveau des noyaux épiphysaires ainsi que des signes de fragmentation. Les reconstructions sagittales en apprécient l’étendue.

     

 

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