Octobasse ou Octo-basse

Octobasse

Octobasse

Nom féminin

Instrument à archet, de l’invention du luthier J.-B. Vuillaume en 1849. Dictionnaire de musique. C’est une contrebasse monstre, haute de 4 mètres, montée de trois cordes (ut, sol, ut) et qui a quatre notes au grave de plus que la contrebasse ordinaire. Mais le maniement en était si difficile et si compliqué qu’il fallut y renoncer et que l’octobasse est restée à l’état de simple curiosité.

 

 Nouvel instrument inventé et perfectionné par M. Vuillaume. C’est une contrebasse ou violonar monstre, de douze pieds de hauteur, c’est-à-dire le plus amplement développé de tous les rejetons issus, jusqu’à ce jour, de la grande famille des violes. On comprend qu’à une telle dimension, l’homme d’une taille ordinaire, sans le secours de quelque moyen artificiel, aurait grand peine à s’en servir, attendu que ses doigts ne pourraient même pas aborder le manche. Aussi le colosse sonore est-il fixé par une vis sur une banquette où est adapté aussi un tabouret placé à sa droite et sur lequel l’instrumentiste, élevé au niveau du chevalet, peut diriger un mécanisme qui, à l’aide de clefs et de pédales, attire des sillets sur les cordes, où ils vont marquer la note à la place des doigts de la main.
L’octo-basse a trois cordes, qui font résonner à vide les trois notes do, sol, do. Cette dernière corde, la moins grave des trois, correspond à l’unisson de la plus grave du violoncelle. Quant à sa plus basse, elle donne 64 vibrations dans une seconde. Plusieurs essais de cet instrument gigantesque ont déjà été faits à Paris et à Londres. Les premiers n’avaient pas été heureux ; mais quelqu’un nouveaux perfectionnements ayant été apportés depuis à son mécanisme, on a pu en tirer parti dans certaines occasions. Ces perfectionnements furent apportés en 1851.
Dictionnaire de musique, Charles Soullier, 1880

 

Contrebasse volumineuse, imaginée par Dubois, artiste de l’Académie royale de musique, en 1834, avec un mécanisme spécial consistant dans une roue qui placée près du chevalet et au-dessous des cordes, les attaquait avec plus ou moins d’énergie, à l’aide d’un levier de renvoi. Des pédales correspondantes saisissaient les cordes à différentes distances, les faisaient abaisser et les pressaient plus ou moins fortement contre la roue. Vuillaume reprit cette idée en 1851 ; en lui faisant subir divers perfectionnements, il dota son instrument de leviers qui venaient placer sur les cordes des espèces de barres, en sorte que l’exécutant dans chaque position de la barre avait toujours à sa portée trois degrés.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Contrebasse colossale, haute de 4 mètres, imaginée en 1849 et perfectionnée en 1851 par Jean-Baptiste Vuillaume, luthier à Paris. Elle est montée de trois cordes (ut, sol, ut), et a quatre notes graves de plus que la contrebasse Un mécanisme spécial, consistant en leviers, appuie des doigts d’acier, qui se placent comme une barre sur les cordes, de sorte que l’exécutant, dans chacune des positions du doigt d’acier, a toujours, à sa portée trois degrés, dont le deuxième est la quinte, et le troisième l’octave de l’autre. Un pédalier agit sur les bascules ; les leviers se trouvent sur le côté droit.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 


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