Noter

v.a.
C’est écrire de la musique avec les caractères destinés à cet usage, et appelés notes. (Voyez Notes.)
Il y a dans la manière de noter la musique une élégance de copie, qui consiste moins dans la beauté de la note que dans une certaine exactitude à placer convenablement tous les signes, et qui rend la musique ainsi notée bien plus facile à exécuter ; c’est ce qui a été expliqué au mot Copiste.
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

C’est écrire de la musique avec les caractères destinés à cet usage et appelés notes. Il faut distinguer, noter de copier. Le musicien note ce qu’il compose ou ce qu’il a retenu de mémoire : celui qui écrit la musique déjà notée, et d’après un exemplaire qu’il a sous les yeux, est tout simplement un copiste.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Signes ou caractères dont on se sert pour écrire la musique. Les Grecs se servaient des lettres de leur alphabet pour noter la musique. Les Latins les imitèrent dans cette pratique. Ce ne fut que dans le onzième siècle qu’un bénédictin d’Arezzo, nommé Guido, substitua à ces lettres des points posés sur différentes lignes parallèles, à chacune desquelles une lettre servait de clef : dans la suite, on grossit ces points ; on s’avisa d’en poser aussi dans les espaces compris entre les lignes, et l’on multiplia, selon le besoin, ces lignes et ces espaces. Les notes n’eurent, pendant un certain temps, d’autre usage que de marquer les degrés et les différences de l’intonation ; elles étaient toutes, quant à la durée, d’égale valeur, et ne recevaient à cet égard d’autres différences que celles des syllabes longues et brèves sur lesquelles on les chantait. Cet état de choses dura jusqu’en 1338, époque où Jean de Murris, docteur et chanoine de Paris, donna différentes ligures aux notes pour marquer les rapports de durée qu’elles devaient avoir entre elles. Il inventa aussi certains signes de mesure, appelés modes ou prolations, pour déterminer dans le cours d’un chant, si le rapport des longues ou brèves serait double ou triple. Plusieurs de ces figures ne subsistent plus, on leur en a substitué d’autres en différents temps, jusqu’à ce que la division en mesures de valeur égale soit venue donner une marche fixe et régulière au chant noté. On ne donne le nom de notes qu’aux caractères qui représentent les sept notes do, ré, mi, fa, sol, la, si.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


 

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