Nicolo (Nicolas Isouard, dit)

 Nicolas Isouard dit Nicolo

Compositeur dramatique, né à Malte, d’une famille française, en 1777, et mort à Paris en 1818, eut pour maître Azopardi et Sala. Il fit représenter en Italie plusieurs opéras, entre autres Le tonnelier et L’impromptu de campagne, traduits du français, et sur lesquels il avait fait une nouvelle musique. Ces deux ouvrages furent donnés à Paris au théâtre de l’Opéra-Comique en 1801. Voici les opéras qu’il donna depuis successivement au même théâtre : En 1802, Michel-Ange, I acte ; La femme avare. En 1803, Les confidences, 2 actes. En 1804, Le médecin turc, I acte ; Léonce, 2 actes. En 1805, L’intrigue aux fenêtres, I acte ; La ruse inutile, 2 actes. En 1806, Idala, 3 actes, 3 actes ; La prise de Passaw, 3 actes. En 1807, Les rendez-vous bourgeois, I acte ; Les créanciers, 3 actes. En 1808, Un jour à Paris, 3 actes ; Cimarosa, 2 actes. En 1809, L’intrigue au sérail, 3 actes. En 1810, Cendrillon, 3 actes. En 1811, Lulli et Quinault ; Le billet de loterie ; Le magicien sans magie. En 1812, Le prince de Catane ; Le Français à Venise. En 1814, Joconde ; Jeannot et Colin. En 1816, Les deux maris ; L’une pour l’autre ; Les deux capitaines. A différentes époques, il a donné, en société avec divers compositeurs, Baisers et quittance ; Le petit page ; Flaminius ; La victime des arts ; et en 1814, avec MM. Boïeldieu, Catel et Chérubini, Bayard à Mézières. La mort ne lui permit pas d’achever la partition d’Aladin. C’est M. Benincori qui fut chargé de terminer cet ouvrage joué en 1818. On doit à Nicolo, outre ces opéras, un grand nombre d’œuvres pour piano, harpe, flûte, violon, etc. Ses premiers ouvrages furent composés à Malte pour la chappelle de l’ordre de St. –jean-de-Jérusalem, dont il était organiste. Ce sont 9 cantates, plusieurs messes à voix dont il était organiste. Ce sont 9 cantates, plusieurs messes à voix seule ou avec accompagnement, des psaumes, motets et beaucoup de pièces détachées. Nicolo était regardé comme un des plus habiles pianistes de son temps. Il avait été décoré par le grand-maître de Malte de la croix de Donat.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834


 

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