Nète

s.f.
C’était, dans la musique grecque, la quatrième corde ou la plus aiguë de chacun des trois tétracordes qui suivaient les deux premiers du grave à l’aigu.
Quand le troisième tétracorde était conjoint avec le second, c’était le tétracorde synnéménon, et sa nète s’appelait nète synnéménon.
Ce troisième tétracorde portait le nom de diézeugménon quand il était disjoint ou séparé du second par l’intervalle d’un ton, et sa nète s’appelait nète diézeugménon.
Enfin le quatrième tétracorde portant toujours le nom d’hyperboléon, sa nète s’appelait aussi toujours nète hyperboléon.
A l’égard des deux premiers tétracordes, comme ils étaient toujours conjoints, ils n’avaient point de nète ni l’un ni l’autre : la quatrième corde du premier, étant toujours la première du second, s’appelait hypate-méson ; et la quatrième corde du second, formant le milieu du système, s’appelait mèse.
Nète, dit Boëce, quasi neate, id est inferior ; car les anciens, dans leurs diagrammes, mettaient en haut les sons graves, et en bas les sons aigus.
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767

 

Quatrième corde du Tétracorde grec.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 


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