Monsiau (Nicolas-André)

Nicolas-André Monsiau (1754-1837) Autoportrait

Peintre d’histoire, au palais de l’Institut, né à Paris, élève de Peyron. Ses principaux tableaux, qui ont figuré aux exp. du M. R., sont : En 1800, Adonis partant pour la chasse. En 1801, Le lion de Florence, gravé par Cazenave. En 1802, Molière lisant le Tartuffe chez Ninon de Lenclos, gravé par Ancelin. En 1804, La mort de Raphaël ; L’éducation de l’Amour ; Éponine et Sabinus ; ce dernier est un prix d’encouragement, et se trouve placé à Trianon. En 1806, Aspasie s’entretenant avec les hommes les plus illustres d’Athènes ; Le Poussin reconduisant le cardinal Massini. En 1808, Les comices de Lyon (ordonné par Napoléon) ; Dessins pour une traduction des Métamorphoses d’Ovide. En 1810, Philoctète dans l’île de Lemnos ; Alexandre monte le premier à l’assaut de la ville des Oxidraques ; Mme de la Vallière se retirant aux Carmélites (M. le comte de Machault) ; Centaure jouant avec des enfants ; L’extase de Ste. Thérèse. En 1812, Couronnement de Marie de Médicis (placé à la sacristie de l’église de St.-Denis). En 1814, Prédication de St. Denis (placé comme dessus) ; St.-François de Sales. En 1817, Clytmnestre serrant sa fille dans ses bras (M.I.) ; Le départ de M. Lapeyrouse, sujet indiqué et commandé par le roi (galerie de Diane, aux Tuileries) ; ; St. Vincent de Paule, gravé par Baquoi ; Alexandre et Diogène (M. d. R.) (au château de Versailles) ; M. de Belzunce, évêque, donnant des secours aux pestifiérés de Marseille (galerie du Lux) ; St. Cécile, entourée de chérubins, chante les louanges du Seigneur. En 1822, Fulvie découvre à Cicéron la conspiration de Catilina (au Trianon) ; La Mollesse. En 1824, Aria et Peotus ; Établissement de l’ordre de St. Bruno à Paris (au Trianon) ; Athénodore, philosophe stoïcien. En 1827, Ajax et Ulysse se disputent les armes d’Achille ; L’éducation du duc de Bourgogne. Outre ces tableaux, nous citerons encore : Alexandre domptant Bucéphale, fait en 1787 ; tableau d’agrément, à l’Académie royale de peinture ; La mort d’Agis lui valut sa réception à l’Académie en 1789 ; L’apothéose de Louis XVI (duchesse d’Angoulême) ; L’apothéose du duc de Berry (duchesse de Berry). M. Monsiau a fait un grand nombre de dessins pour la librairie qui ont été reproduits par le burin des graveurs les plus distingués. Il a aussi fait plusieurs portraits qui ont été admis à diverses expositions.
Dictionnaire des artistes de l’école française au XIX°siècle de Charles Gabet, 1834


 

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