Intervalle harmonique

Dans la science de l’Harmonie, un accord est formé de plusieurs intervalles superposés. On sait que l’intervalle est l’espace entre deux notes d’une gamme. Les intervalles de seconde, de tierce, de quarte, de quinte, de sixte, de septième, d’octave, de neuvième, etc., sont des intervalles entre 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 degrés de la gamme. Ce sont les deux sons : l’inférieur et le supérieur qui déterminent le nom de l’intervalle. Par exemple, entre la note do (note inférieure) et la note la (note supérieure) on compte 6 degrés (do, ré, mi, fa, sol, la) et on reconnaît un intervalle de Sixte, parce qu’entre la note inférieure et la supérieure on trouve six notes. L’unisson (du latin unus, un, et sonus, son) est l’absence d’intervalle, parce qu’il est formé par le passage d’un son au même son, le second étant la répétition du premier. Pour qu’il y ait accord, il faut au moins la superposition de deux intervalles. Les deux notes : l’inférieure et la supérieure dans un accord, forment un intervalle qui transmet son nom à l’accord. Ainsi l’accord : do – mi – sol forme un accord de quinte, parce qu’entre le do inférieur et le sol supérieur il y a un intervalle de quinte. Si nous ajoutons par exemple un si à ce même accord : do – mi – sol – si, nous voyons les deux notes extrêmes, do et si, former un intervalle de septième et un accord sont entendues simultanément, l’intervalle est harmonique. Quand elles se produisent successivement, une à une, l’intervalle est mélodique.
Dictionnaire d’harmonie 1935


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