Implant dentaire

Un implant dentaire peut être considéré comme une racine artificielle insérée dans l’os maxillaire ou mandibulaire afin de créer un ancrage résistant et durable sur lequel le chirurgien-dentiste peut secondairement adapter un élément prothétique. Il est constitué de trois parties : l’implant lui-même où se fixe un pilier sur lequel reposera la supra-structure prothétique. L’implant classique, cylindrique se décompose en trois parties : le col, le corps et l’apex. Le filetage extérieur de l’implant est présent sur toute la surface du corps implantaire. L’apex implantaire est tronconique et peut être sécant alors que le col, légèrement évasé ou de même diamètre que l’implant est lisse. Actuellement la majorité des implants sont autoraudants : ils créent eux-mêmes leur pas de vis dans l’os. Ces implants se placent au niveau de la crête osseuse. Cependant, certains implants sont trans-gingivaux : le col est plus long et se prolonge à travers la gencive. Le diamètre et la longueur de l’implant sont variés permettant de répondre à diverses situations cliniques.
Melle Deloncle F., Madame Ploteau

 

 Les implants contrairement à une idée reçue, ne représentent pas une idée nouvelle, puisque déjà la fin du XIX° siècle certains praticiens avant-gardistes en posaient, de manière un peu empirique, à leurs patients. Si cette technique a connu un regain d’actualité, c’est parce qu’il y a trente ans un Suédois, le Docteur Branemark, l’a bien codifiée sur des bases scientifiques.
Le premier temps consiste en l’implantation d’une racine artificielle (ou implant-fixture) dans l’os maxillaire ou la mandibule, après forage d’un logement calibré avec des forets animés d’une rotation lente et sous irrigation constante de sérum physiologique pour éviter tout échauffement. Le sommet de l’implant, en titane (matériau biocompatible), est alors recouvert d’une vis de cicatrisation, et le lambeau muqueux réalisé pour avoir accès à l’os est replacé et suturé hermétiquement. On laissera l’implant « en nourrice » pendant une période de trois à six mois, au cours de laquelle se produira l’ostéo-intégration, c’est-à-dire la prise d’implant. Le second temps peut alors se dérouler et permet la mise en évidence du sommet de l’implant grâce, encore une fois, à un petit lambeau muqueux et à la mise en place d’une vis transépithéliale autour de laquelle se fera la cicatrisation, qui dure environ quinze jours, après quoi pourra commencer la reconstruction prothétique.
Les conditions du succès de toute thérapeutique implantaire dépendent de sept facteurs principaux absolument indissociables : l’état de santé du patient ; la hauteur d’os disponible ; l’épaisseur de la crête osseuse ; l’occlusion ; l’état parodontal ; l’hygiène bucco-dentaire ; les moyens financiers. Cette dernière condition peut surprendre, mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit là de techniques onéreuses, non remboursées par la Sécurité Sociale ni, souvent, par les mutuelles et alors entièrement à la charge du patient.
Dans le cas d’instrumentiste à vent, l’implant doit répondre à des règles qui doivent lui permettre de retrouver la même performance musicale qu’avant l’intervention.
d'après le Concours médical 04/11/2000


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