Haydn (F.-J)

(né à Rohrau, Autriche en 1732, mort à Vienne en 1809). Ecole Allemande. Compositeur illustre ayant atteint la perfection dans tous les genres. A écrit un nombre considérable d’œuvres variés, près de 2000, dit-on : opéras, messes, motets, symphonies, sonates instrumentales, duos, trios, quatuors ; plusieurs oratorios ; les Saisons, la Création, les Sept paroles du Christ. La musique de Haydn est claire, pure, facilement conçue. Il fut appelé le père de la symphonie, parce qu’il a élargi le cadre de ce genre de composition, et aussi celui de la sonate instrumentale dont Philippe-Emmanuel Bach, fils du grand Sébastien Bach, avait créé les premiers éléments. Haydn en a fixé la forme caractéristique. A l’heure où Haydn faisait entendre ses première symphonies en Allemagne, Gossec (né dans Hainaut en 1733, mort à Passy en 1829), musicien très distingué, de l’école franco-belge moderne, faisait également entendre à Paris des symphonies, qui passèrent d’abord inaperçues, mais qui ensuite, popularisées par le concert spirituel, furent accueillies avec grand intérêt.
Les symphonies de Gossec virent ensuite pâlir leur éclat lorsque celle de Haydn et surtout de Beethoven furent entendues à Paris. Les œuvres de ce musicien de haute valeur sont totalement inconnues de nos jours. Il était utile de rappeler qu’il fut, en France, le premier à créer une forme nouvelle dans la musique d’orchestre par ses œuvres symphoniques, au commencement du XIXème siècle. Il composa pendant la période révolutionnaire (189-1793) plusieurs chants nationaux, patriotiques, républicains. Gossec fonda en 1770 le concert amateur et contribua de la sorte à améliorer l’exécution instrumentale d’ensemble en France et, surtout, la composition de l’orchestre symphonique. Voici comment il l’avait établi pour l’exécution de ses symphonies : 1er et 2ème violon, alto, violoncelle, contrebasse, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 flûtes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, timbales. C’est l’orchestre de la symphonie classique créée par Haydn en Allemagne. En 1784, il ouvrit une école de chant. Puis, un peu plus tard, à la création du Conservatoire de musique, sous la Convention, au déclin du XVIIIème siècle, il y fut nommé inspecteur et devint un des principaux collaborateurs du solfège du Conservatoire. Nommé professeur de composition, il compta parmi ses élèves des maîtres de cette époque : Catel, Dourlen, Panseron. Catel (né à Laigle en 1773, mort en 1830) fut prié en 1802 de rédiger un Traité d’harmonie pour l’usage des classes, lequel, pendant près de vingt années, fut le traité servant de base des études d’harmonie, à cette époque, Auguste Panseron composa de nombreux ouvrages d’enseignement musical, des romances et des nocturnes, qui eurent une longue vogue au XIXème siècle.


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