Halls Franz

Peintre flamand, né probablement à Malines en 1580, 1581 ou 1584 (Anvers et Haarlem prétendent aussi à l’honneur de l’avoir vu naître), mort à Haarlem en 1666. Elève de Karel van Mander, il alla ensuite s’établir à Haarlem. La première œuvre importante qu’il produisit fut le Portrait de J. Zoffius, archidiacre de l’église de Haarlem. Il la fit suivre du Portrait de Hermann Langilius, et de celui du lexicographe Schrevelius. Bientôt sa manière s’élargit, Hals est un viruose du pinceau. L’éclat et la sûreté de son coloris ne nuisaient d’ailleurs en rien à la fermeté de son dessin. Son importance, dans l’école hollandaise du XVII° siècle est extrême. Il est le peintre des réunions de gardes civiques, des joyeux gaillards, qui festoient tantôt autour du drapeau, tantôt parmi les brocs. Parmi ces toiles remarquables de vigueur, signalons avant tout ; les Arquebusiers de Saint-Georges (1616), sujet repris en 1617 ; les Oficiers et les sous-officiers de Claveniers (1633), les Régents de l’hôpital Sainte-Élisabeth (1641) ; etc. Les Portraits de Bétesteijn, son propre portrait avec celui de sa femme, à Amsterdam sont de la plus haute signification pour l’école. Ses principales toiles sont à Haarlem. A Paris, Franz Hals n’est que faiblement représenté au Louvre, avec le Portrait de Descartes, le Bohémienne Hille Bobe., et le Portrait de femme de la collection La Caze.
Franz Hals ; qui fut peut-être trop bon vivant et dépensier, eut une fin misérable. Octogénaire, il ne vivait plus guère que de charités municipales. Il avait eu un fils (1620-1669), qui peignait des portraits, mais lui reste très inférieur. Son frère puîné, Dirk Hals, né à Malines en 1589, mort à Haarlem, où il s’était établi.

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