Gravé, (Musique gravée)

C’est par là par gravure, plutôt que par l’impression en caractères mobiles, qu’on est dans l’usage de multiplier aujourd’hui les exemplaires des ouvrages de musique que l’on veut mettre au jour. Cet usage ne remonte guère qu’au commencement du dix-huitième siècle. Tous les opéras de Lulli et de ses contemporains furent imprimés : la gravure ne commença que pour la musique instrumentale. C’est ce moyen qui nous transmit les œuvres de Corelli, de Locatelli, de Tartini, et c’est à la France qu’on en doit l’invention. Comme on ne gravait alors que sur cuivre, et que celte pratique était excessivement dispendieuse, on ne pouvait guère l’employer que pour des ouvrages peu volumineux ; mais on trouva bientôt le moyen de la rendre plus économique en se servant de l’étain, et l’on en vint à graver des opéras entiers.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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