François-Antoine Habeneck

Musicien, chef d'orchestre

François-Antoine Habeneck naquit à Mézières le 1er juin 1781, d’un musicien de régiment, qui lui apprit à jouer du violon : après avoir suivi de ville en ville le régiment de son père, il passa plusieurs années à Brest, où il s’adonna complétement à l’étude de son instrument.

A l’âge de vingt ans, il vint à Paris, où il ne tarda pas à se placer au premier rang parmi les violonistes sortis de l’école de Baillot. En 1804, il obtint le premier prix de concours. Pensionné de 1200 francs par l’impératrice Joséphine, qui l’avait entendu dans un solo, Habeneck arriva à l’orchestre de l’Opéra après avoir passé par celui de l’Opéra-Comique.
Nommé directeur de l’Académie royale de musique, il en remplit les fonctions pendant trois ans ; descendu de cette position, Habeneck occupa le fauteuil de chef d’orchestre, et après la révolution de 1830, eut de premier violon de la musique du roi.
Habeneck a laissé quelques morceaux, concertos, duos, quatuors, caprices et fantaisies. Il mourut à Paris, le 8 févier 1849 ; mais déjà, depuis 1846, il avait été remplacé au fauteuil par Narcisse Girard.
Narcisse Girard
Musicien qui, né à Mantes (Seine et Oise), le 27 janvier 1797, fut admis au Conservatoire à l’âge de vingt ans. Après avoir obtenu le deuxième prix de violon (1819), Girard fut couronné du premier en 1820.
Nommé chef d’orchestre des Italiens en 1830, il passa en la même qualité, en 1837, au théâtre de l’Opéra-Comique, où il resta jusqu’en 1846, époque à laquelle il fut appelé à l’Opéra.

Frappé d’une attaque le 16 janvier 1860, pendant une représentation des Huguenots, qu’il conduisait, Girard fut transporté chez lui, où il expira dans la soirée.

Nérée Desarbres. Deux siècles à l’Opéra (1669-1868). Paris E. Dentu Editeur, 1868

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