Fellini Frederico

Il a été d’abord le scénariste de Rossellini, avant de se lancer dans une peinture truculente, cruelle et exubérante de l’Italie contemporaine. Les cabotins du music-hall dans Luci del Varietà (en 1951 coréalisateur : Lattuada) inaugurent ainsi une galerie de portraits tour à tour tendres et baroques qui se poursuit par la satire des "courriers du cœur" dans Lo Sceicco Bianco (1952), par la peinture ironique des jeunes désoeuvrés provinciaux dans I Vitelloni (1953), et qui aboutit, en passant par La Dolce Vita (1960) et son pendant antique, Le Satyricon (1969), à une petite fresque, désordonnée et nostalgique : Fellini Roma, où Fellini évoque les travers et les douceurs de la Rome de son enfance, avec ses incohérences, ses spaghetti, ses bordels. On isolera La Strada (1954), œuvre par laquelle Fellini rompit avec le néoréalisme, chargée de problèmes et de symboles, traitée dans style très pur et très sobre qui est très différent de l’abondance et parfois de la grandiloquance fellinienne.


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