Enharmonique

Adjectif.

Outre le genre diatonique et le genre chromatique on connaît le genre enharmonique, dans lequel les sons procèdent par transition enharmonique, comme en passant d’un do dièse, etc. Sons formant des notes enharmoniques, ayant deux noms différents avec des sons identiques. Les gammes enharmoniques sont celles qui produisent des sons semblables, mais dont les noms de notes sont différents, comme les gammes de do dièse majeur et de ré bémol majeur ; de mi bémol mineur et de ré dièse mineur, etc.
La modulation enharmonique est celle qui s’obtient au moyen de l’enharmonie.
L’enharmonie sert de lien, de trait d’union entre les tons avec dièses et ceux avec bémols.
Le rapport direct qu’elle établit entre des tons éloignés en apparence, facilite le passage et la modulation entre ces tons.
Elle se rend également de grands services dans l’écriture musicale en permettant d’éviter des tons avec un trop grand nombre d’altérations. (V. Enharmonie, Genre.)
Dictionnaire de musique, Paul Rougnon, 1935

Le genre enharmonique est le passage d’une note à une autre, sans que l’intonation de la note ait été changée d’une manière sensible. L’accord de septième diminuée est celui qui produit le plus naturellement le genre enharmonique, puisqu’il peut se présenter sous quatre faces différentes, sans qu’il y ait eu de changement sensible dans l’intonation. Chez les Grecs, le genre enharmonique résultait d’une division particulière du tétracorde. Les intervalles étaient plus petites que ceux du diatonique et du chromatique. C’était le plus difficile comme le plus agréable, dit-on, des trois genres.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872


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