Danse (musique de)

Musique de Danse

La musique des ballets était jadis restreinte aux cadres uniformes de certaius airs de danse, tels que les chacones, les passe-pieds, les menuets, les gavottes, les gigues. Les airs de danse ne sont plus calqués sur un modèle connu ; le compositeur s’accorde avec le chorégraphe pour les formes, le caractère et l’extension qu’il convient de leur donner. Le pas des Scythes d’Iphigénie en Tauride, de Gluck, celui des Africains de Sémiramis, de Catel, les gavottes d’Orphée et d’Armide, ont offert tour à tour des modèles dans le style énergique et gracieux. Dans un ballet pantomime, la symphonie, destinée à peindre l’action et les sentiments des personnages, diffère beaucoup des airs destinés aux pas exécutés par les danseurs ; ces airs représentent les cavatines, les duos, les trios des chanteurs placés au milieu des récitatifs. Des fragments de symphonies, des ouvertures tout entières, des airs connus, sont placés quelquefois avec bonheur dans un ballet. La musique domine dans un opéra, elle n’occupe que le second rang dans une composition chorégraphique ; le danseur est l’objet intéressant, et l’on fait moins d’attention à la mélodie qui règle ses pas. Plusieurs compositeurs ont brillé particulièrement dans les airs de danse. Le comte de Gallemberg leur dut sa réputation ; il n’a écrit que des partitions de ballet. Les musiciens français ont réussi dans cette partie de l’art d’une manière d’autant plus remarquable qu’ils ont échoué plus souvent dans les airs de chant vocal. On peut citer une foule de jolis airs de danse parmi les productions de certains musiciens français, qui n’ont jamais donné un air, une cavatine, un duo d’opéra de quelque valeur. La contredanse, la valse et le galop, sont les airs que l’on entend le plus souvent dans les bals. La contredanse nous vient de l’Angleterre, et s’est établie en France au commencement du siècle dernier. Elle s’exécute à huit, à douze, à seize personnes, dont la moitié de chaque sexe, sur un air, un rondeau à deux-quatre, ou six-huit allegretto, composé le plus souvent de trois reprises de huit mesures chacune. La contredanse se joue quatre fois de suite, pour que ceux qui la dansent puissent exécuter à leur tour les figures, d’après le dessin du chorégraphe. La valse est un air à trois temps. Le galop est un deux-quatre fort animé, dont la cadence doit faire sentir vivement le frappé et le levé de la mesure. On arrange en contredanse, valses et galops, les airs d’opéra.


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