Addiction

Les artistes et la drogue

L’addiction se caractérise par la dépendance, c’est-à-dire l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance des conséquences négatives. Une conduite addictives peut-être liée à des produits (alcool, tabac, drogues ou substances psychoactives) ou non (workaholisme notamment). [Documents pour la médecine du travail, n°115, 2008]

Les addictions touchent tous les milieux socio-professionnels. L’usage et labus des artistes a été peu étudié, mais ils comportent certaines spécificités. Un moyen de faire face au stress spécifique, l’excellence et le haut niveau exigé. Il a touché particulièrement certains champs artistiques à certaines époques comme les musiciens de jazz, les musiciens rock, pop, mais il n’épargne pas les autres disciplines artistiques. Le haut niveau, la célébrité sont également des facteurs favorisants. A certaines époques, l’usage et l’abus de produits a été décrits par les artistes eux-mêmes comme un usage récréatifs et créatifs. En Europe l’usage de la drogue se développe au XIX° siècle. En 1821 Thomas Quincey publie « Les confessions d’un mangeur d’opium, consommateur et observateur scientifique, crée en 1844 le club des Haschischins, parmi ces membres : Théophile Gautier, Charles Baudelaire, Delacroix, Gérard de Nerval, Gustave Flaubert, Alexandre Dumas, Balzac »[Thierry-hay Les-artistes et la drogue exposition à la maison rouge. 15/02/2013]. Cet usage s’est développé au XIX° siècle et la liste est longue des usagers, longue aussi est la liste des victimes de la drogue.
Henri Hay, bloggeurs, écrit en évoquant les plasticiens et l’exposition sous-influence à l a maison rouge « Les artistes sont et ont toujours été à la recherche de déclencheurs de créativité et le voyage par la drogue est tentant pour eux, même si la mort est souvent arrivée. L’exposition s’articule autour de trois parties : l’artiste qui traduit, transcrit ce qu’il a vu ou ressenti sous drogue. L’artiste qui veut exciter le processus créatif et rendre les images tactiles, quitte à modifier son état de conscience et à ne définir aucune limite. Enfin l’artiste qui veut témoigner, comme un documentariste, de son passage sous drogue, ou de celui d’autres personnes qu’il observe. Dans ce cas, c’est aussi une façon de rendre hommage à ceux qui sont restés de l’autre côté…
Mais les addictions sont aussi de grandes souffrances pour l’artiste, des périodes extrêmement difficiles sur le plan social, mais également sur le plan de la créativité. Les décès liés à la drogue sont particulièrement fréquents dans certains milieux artistiques de Kurt Gobain, à Basquiat, Janis joplin, la liste est longue...


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