A une Amie, Salzbourg 1769

Amie 

Pardonnez-moi si je prends la liberté de vous importuner de ces quelques lignes ; mais comme vous avez dit hier, que vous comprenez tout, et que je pourrais même vous écrire en latin ce que je voudrais, je n’ai pu résister au désir téméraire de vous écrire ici quelques lignes composées de divers mots latins. Quand vous les aurez lues, ayez la bonté de m’envoyer la réponse par une domestique des Hagenauer, car notre servante ne peut attendre. (Mais il faudra que ce soit aussi une lettre.)

Cuperem scire, de qua causa, a quamplurimis adolescentibus otium usque adeo oestimatur, ut ispsi se, nec bervis, nec verberibus, ab hoc sinant aabduci.[2]

Notes

[2]« Je désirais savoir pour quelle cause l’oisiveté a tellement de prix aux yeux de la plupart des jeunes gens que les remontrances et les coups sont impuissants à les arracher. »

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