Maxillaire supérieur. Anatomie artistique. Leçon 15

Face externe du maxillaire supérieur

Le maxillaire est un os pair (anciennement os maxillaire supérieur), participant au massif facial. C’est l’os le plus volumineux du massif facial. Ils entrent dans la constitution des parois de la fosse nasale, des cavités orbitaires et de la cavité buccale ; ils sont porteurs des dents de la mâchoire supérieure.
Ils se composent d’un corps creusé d’un sinus maxillaire et d’un processus frontal.
Sur la ligne médiane : l’incisure nasale, de forme pyramidale, qui porte le cartilage du nez.
Les deux maxillaires s’articulent entre eux pour former l’arcade dentaire supérieure et le palais osseux. L’ensemble des os de la face s’attachent ou s’articulent avec le maxillaire et en font l’os central de la face. Ces deux os sont ceux qui portent les dents.

Maxillaire supérieur

Le squelette de la face est situé à la partie inférieure et antérieure du crâne. Il se divise en deux parties appelées mâchoires : la mâchoire supérieure et la mâchoire inférieure.
La mâchoire supérieure se compose de 13 os. Un seul est impair, c’est le vomer ; les autres sont pairs et latéraux et disposés symétriquement de part et d’autre de la ligne médiane. Ces os sont : les maxillaires supérieurs, les unguis, les palatins, les cornets inférieurs, les os propres du nez et les os malaires.
La mâchoire inférieure est constituée d’un seul os, on le désigne également quelquefois sous le nom de mandibule.

Le Maxillaire supérieur

Le maxillaire supérieur est le plus important de tous les os de la mâchoire supérieure, c’est un os pair, situé à la partie centrale de la face.
Le maxillaire supérieur est situé au-dessus de la cavité buccale, au-dessous de la cavité orbitaire, en dehors des fosses nasales. Il prend part à la formation des parois de ces trois cavités.
Il fournit aux dents supérieures leurs surfaces d’implantation et entre dans la constitution des principales régions et cavités de la face, voûte palatine, fosses nasales, cavités orbitaires, fosses zygomatiques, fosses ptérygo-maxillaire.
Sur le plan descriptif, le maxillaire supérieur, assez régulièrement quadrilatère et légèrement aplati de dedans en dehors, on peut lui décrire deux faces, l’une interne, l’autre externe, quatre bords et quatre angles.
Si le maxillaire est relativement volumineux, il est léger du fait de l’existence d’une cavité, le sinus maxillaire, qui occupe les deux tiers supérieurs de l’épaisseur de l’os.

On peut lui décrire, une face externe, une face interne et 4 bords

La face externe

Dans sa partie inférieure la face externe présente des saillies verticales en relation avec la forme des dents. Certaines sont plus marquées comme la bosse canine qui répond à la racine de la canine. En dedans de cette bosse, une dépression verticale, la fossette myrtiforme où s’insère le muscle de même nom. Il n’est pas rare de voir la fossette myrtiforme subdivisée en deux fossettes secondaires par une petite crête qui répond à l’incisive latérale.

Maxillaire supérieur face externe
1. Apophyse montante ; 2. Tr. sous-orbitaire ; 3. Crête incisive ;
4. Épine nasale int. ; 5. Fosse myrtiforme ; 6. Bosse canine ;
7. Fosse canine ; 8. Sommet de l’apophyse pyramidale ;
9. Épine malaire ; 10. Gouttière sous-orbitaire ; 11. Face orbitaire ;
12. Crête lacrymale antérieure ; 13. Gouttière du sac lacrymal.

Apophyse pyramidale ou malaire du maxillaire supérieur

Au-delà de la fosse canine, et au-dessus des saillies qui répondent aux racines dentaires, la face externe du maxillaire est tout entière occupée par une forte saillie transversale, affectant la forme d’une pyramide à base triangulaire, présentant trois faces, trois bords, et un sommet.

1. la face supérieure ou orbitaire Elle est plane et régulièrement lisse, elle constitue une grande partie du plancher de l’orbite. Elle est inclinée légèrement « de telle sorte qu’elle regarde en haut, en avant et en dehors ». « De la partie moyenne du bord postérieur part une gouttière, la gouttière sous-orbitaire, qui se dirige en avant, en bas et un peu en dedans, et se continue par le canal sous-orbitaire. Dans la gouttière, le canal et le trou sous-orbitaires, passent le nerf et les vaisseaux sous-orbitaires. La paroi supérieure du canal sous-orbitaire s’épaissit d’arrière en avant. Elle est formée par la soudure des deux lèvres de la gouttière qui précède le canal dans son développement. De cette réunion résulte la formation d’une suture dont il existe souvent des vestiges chez l’adulte. De la paroi inférieure du canal sous-orbitaire et à 5 millimètres en moyenne en arrière du trou sous-orbitaire, se détache un canalicule étroit, le canal dentaire antérieur et supérieur. Ce canal se dirige en bas, à travers la paroi osseuse, et livre passage aux vaisseaux et au nerf dentaires antérieurs destinés à la canine et aux incisives du même côté ». [1]

2. La face antérieure ou génienne correspond avec les parties molles de la joue. Elle présente un large orifice, le trou sous-orbitaire, où vient se terminer le canal précédent. Cet orifice « est situé à 5 ou 6 millimètres environ au-dessous du rebord inférieur de l’orbite, à l’union de son tiers interne et de son tiers moyen, à 3 centimètres environ de la ligne médiane et, par conséquent, sur la verticale abaissée de l’échancrure sus-orbitaire. »
« Ce trou est continué à la face antérieure de l’os par une gouttière peu profonde, obliquement dirigée en bas et en dedans. Au-dessous du trou orbitaire et de la gouttière qui lui fait suite, se trouve une dépression, la fosse canine, où le muscle canin prend naissance. De la portion antérieure du canal sous-orbitaire par un petit conduit, qui se porte en bas vers les alvéoles dentaires en suivant constamment l’épaisseur de la paroi osseuse : c’est la canal dentaire antérieur. Comme son nom l’indique, il loge le nerf dentaire antérieur, branche collatérale du nerf sous-orbitaire.

3. La face postérieure ou zygomatique « forme la paroi antérieure de la fosse ptérygo-maxillaire et de son arrière-fond. Elle est légèrement convexe dans sa partie interne et devient concave transversalement, « en dehors, près de l’os malaire ». « La partie interne convexe, saillante est appelée tubérosité du maxillaire supérieur. On remarque sur cette face quelques gouttières verticales, et plusieurs orifices : ce sont les trous dentaires postérieurs que traversent les nerfs dentaires postérieurs et les rameaux de l’artère alvéolaire. La face postérieure de la tubérosité est creusée, en haut, près du bord supérieur, d’une gouttière transversale dont la profondeur augmente de dedans en dehors jusqu’à l’extrémité postérieure de la gouttière sous-orbitaire. Cette gouttière répond au nerf maxillaire supérieur. »

Les bords

L’apophyse pyramidale a trois bords :

  •   1. Le bord inférieur, concave et mousse, se dirige verticalement en bas, vers la première grosse molaire. Ce bord sépare la face antérieure de la face zygomatique.
  •   2. Le bord antérieur constitue la portion inférieure et interne du rebord orbitaire ; c’est au-dessous de ce bord que passe le canal sous-orbitaire, et dans ce canal, le nerf et les vaisseaux sous-orbitaires.
  •   3. Le bord postérieur enfin, arrondi et mousse, répond à la grande aile du sphénoïde, dont il reste séparé cependant par une fente qui longe l’angle inférieur et externe de l’orbite, c’est la fente sphéno-maxillaire.

La base

La base de l’apophyse pyramidale occupe en hauteur les trois quarts supérieurs environ de la face externe du maxillaire supérieur.

Le sommet

Le sommet est tronqué, triangulaire, et s’articule avec l’os malaire. Son angle antérieur, très allongé, s’étend en dedans jusqu’au niveau du trou sous-orbitaire.

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